La France dispose de milliers d’écoles publiques. Cependant, dans le contexte de la transition énergétique, ces établissements ont du mal à être rénovés. Ils sont parfois négligés par les collectivités locales ou simplement mis de côté en raison du manque de moyens financiers.

Ces bâtiments vieillissants représentent pourtant une opportunité pour l’État de réduire les émissions de CO2 et les dépenses énergétiques. D’un point de vue social, c’est également une opportunité d’améliorer le confort des étudiants et des enseignants.

C’est l’un des objectifs clés du programme « EduRénov » qui s’inscrit dans le plan de rénovation énergétique des bâtiments, qui prévoit d’allouer aux communes un fonds de 2 milliards d’euros afin de rénover 10 000 écoles d’ici 2027 et obtenir au minimum 40% d’économies d’énergie.

Comme l’avait indiqué le Président de la République Emmanuel Macron le 23 avril dernier, le plan de rénovation énergétique des écoles a été annoncé mardi 9 mai 2023 par le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu.

Le plan de rénovation énergétique des écoles décomposé en 3 axes :  

L’objectif du lancement de ce plan et du déblocage de ce fonds est d’accompagner les collectivités et établissements scolaires vers une sobriété énergétique, de limiter le réchauffement climatique et de gagner en confort d’apprentissage pour les élèves. 

À savoir :
Ce plan permettra d’utiliser des outils de financements inédits pour soutenir les collectivités afin de rénover les écoles publiques.

Plan de rénovation énergétique des écoles

EduRénov, un nouveau fonds pour accélérer le plan de rénovation 

La Banque des territoires lance à son tour le programme d’accélération « EduRénov » à destination des collectivités. Ce programme d’accélération rentre dans le plan de rénovation énergétique des bâtiments.

Le programme EduRénov se découpe en 2 grandes parties :

La première partie vise à la mise en place d’un fonds de financement de 2 milliards d’euros pour financer les travaux de rénovation de 10 000 établissements scolaires d’ici 2027. Cette rénovation a pour objectif de réaliser au minimum 40% d’économies d’énergie.

La seconde partie est consacrée à un dispositif qui va être destiné à fédérer l’écosystème territorial autour du partage de données, d’informations et de bonnes pratiques.

La Banque des Territoires offre, en plus de ses financements, de l’ingénierie et un accompagnement territorial sur les diagnostics de performance énergétique des collectivités, puis dans la préparation de leurs programmes des travaux pour simplifier la prise de décision des élus.

Le premier projet a été lancé à Villetaneuse dès la mise en activité du fonds le 9 mai 2023, avec une école maternelle bénéficiant d’un prêt de 4 millions d’euros pour une réhabilitation-extension.

Le Fonds Vert pour compléter ce plan de rénovation

Le Fonds Vert, mis en place par Elisabeth Borne, accompagne aussi le projet, en appui au développement des projets de transition écologique des collectivités. Ce fonds vert d’une valeur de 2 milliards d’euros est déjà en action avec plus de 10 000 dossiers déposés depuis janvier, dont une grande partie pour la rénovation énergétique des écoles

Dans le cadre du plan de rénovation énergétique des écoles, le Fonds Vert joue un rôle important en fournissant des financements spécifiques pour soutenir les projets de rénovation. Les fonds alloués peuvent être utilisés pour financer les travaux de rénovation énergétique, tels que l’isolation des bâtiments, le remplacement des équipements énergivores par des solutions plus efficaces, l’installation de systèmes de chauffage et de ventilation performants, et d’autres mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique des écoles.

Le Fonds Vert contribue ainsi à la réalisation des objectifs du plan de rénovation énergétique en fournissant des ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre les travaux de rénovation. Ces financements aident les collectivités locales à surmonter les contraintes budgétaires et à accélérer la mise en place des projets de rénovation énergétique dans les écoles.

Le tiers financement, un levier pour la rénovation énergétique des écoles

La nouvelle loi sur le tiers financement ouvre de nouvelles perspectives pour la rénovation énergétique des écoles. Expérimenté pendant cinq ans, ce dispositif permet aux collectivités locales de faire financer leurs travaux par un tiers privé ou public, et de rembourser grâce aux économies d’énergie réalisées. 

En s’engageant dans des contrats de performance énergétique (CPE), les collectivités peuvent rénover leurs écoles en faisant appel à un tiers qui garantit la performance énergétique et avance les fonds nécessaires. Les collectivités remboursent progressivement grâce aux économies d’énergie, ce qui permet de lisser les dépenses et de rendre la rénovation rentable.

Ce modèle de financement favorise la massification des travaux, contribuant ainsi à la transition vers des écoles plus écoénergétiques. Le tiers financement est soutenu par d’autres solutions de financement telles que le crédit d’ingénierie et les dispositifs d’intracting, et est accompagné d’un suivi territorial pour assurer la réussite des projets de rénovation.

En résumé :
Le tiers financement est un levier encore peu connu pour accélérer et rentabiliser la rénovation énergétique des bâtiments, favorisant ainsi une transition énergétique plus rapide et efficace…

Des enjeux nationaux ambitieux

Le plan entier peut être une réponse face aux problèmes de financements des travaux de rénovation auxquels doivent faire face les collectivités et les élus locaux.

L’enjeu majeur est de permettre aux étudiants qui grandissent en France d’avoir des établissements rénovés, plus sobres, plus agréables. Le tout en améliorant le confort d’apprentissage des étudiants et en investissant dans l’avenir.

Le second enjeu est de participer à la sobriété énergétique au niveau national, car les établissements scolaires représentent en grande partie les bâtiments les plus vieillissants et les plus consommateurs d’énergie.


Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter. 

Lowit, vous accompagne dans votre stratégie d’investissement pour réduire les économies d’énergie des vos bâtiments tertiaires.

Vous n’avez pas pu assister au webinaire, Décret Tertiaire et Audit Énergétique ?

Le jeudi 6 avril 2023, notre équipe d’experts Décret Tertiaire composée de Guillaume Vachet et Antoine Tamain, a animé en collaboration avec les équipes de TotalEnergies, le webinaire « Décret Tertiaire & Audit Énergétique ».

Ce webinaire a pour objectif de vous conseiller sur les différentes étapes pour vos projets de performance énergétique. De la réglementation du Décret Tertiaire au financement de vos projets, en passant par l’audit énergétique et l’accompagnement de la solution Lowit.

Au programme de ce webinaire :

  • Qu’est-ce qu’un audit, pourquoi en faire un ?
  • Qu’elles sont les obligations du Décret Tertiaire ?
  • Qui est Lowit ? (présentation et démo de la solution)
  • Qu’elles sont les erreurs à éviter pour bien réussir sa déclaration OPERAT ?
  • Comment financer vos projets de rénovation énergétique, au travers des CEE ?

Et de nombreux autres points…

Décret Tertiaire et Audit Énergétique

Pour ceux qui n’ont pas pu assister au webinaire, ou ceux qui souhaite revisionner l’intégralité des échanges, nous vous mettons à disposition le replay de l’évènement en remplissant le formulaire ci-dessous :

Lowit rejoint la communauté du Coq Vert

La Communauté du Coq Vert, une belle reconnaissance.

Nous fédérons ensemble l’écosystème de l’innovation collective et des solutions pour favoriser la transition écologique et énergétique.

La « Communauté du Coq Vert » est une communauté de dirigeants et de dirigeantes engagés et convaincus de la nécessité d’agir dans le domaine transition écologique et énergétique. Lancée par Bpifrance, en partenariat avec l’ADEME et le ministère de la Transition écologique, cette Communauté a vocation à favoriser le partage d’expertise entre entrepreneurs engagés.

En tant que membre nous nous engageons à placer certaines convictions au cœur de notre modèle et de notre gouvernance :

  • Limiter les dérèglements climatiques et restaurer la biodiversité
  • Faire de la transition écologique une nécessité pour leur pérennité et une opportunité de création de valeur et d’emplois
  • Faire connaître les nouvelles solutions et innovations au service de la TEE
  • Opérer une transformation de leur modèle économique compatible avec l’objectif de neutralité carbone à long terme
  • Contribuer significativement aux enjeux de protection de l’environnement et d’économie circulaire

Mais devenir membre, c’est aussi :

Partager les expériences et bonnes pratiques, les connaissances avec tous. Mieux comprendre l’écosystème, et surtout s’informer sur les transitions des écosystèmes à travers de multiples canaux comme le e-learning, les newsletters et les conférences sur de nombreux programmes soutenus par la BPI et l’ADEME.

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Vous n’avez pas pu assister au webinaire, les 10 erreurs les plus courantes, rencontrées sur les déclarations OPERAT ?

Le mardi 28 février 2023, Antoine TAMAIN, notre spécialiste Décret Tertiaire, à animer un webinaire sur « les 10 erreurs les plus courantes rencontrées sur les déclarations OPERAT ».

Ce webinaire avait pour but de vous conseiller afin d’ optimiser au mieux vos déclarations sur la plateforme OPERAT.

Au programme de cet évènement des réponses à de nombreuses questions, notamment :

  • Comment bien identifier son périmètre d’assujettissement,
  • Comment renseigner le bon SIRET et la bonne parcelle cadastrale, 
  • Comment ne pas confondre «fournisseur d’énergie» et son «prestataire mandaté»,
  • Comment choisir la bonne année de référence, 
  • Comment réaliser une bonne conversion d’énergie. 

    Et bien d’autres points encore…

     les 10 erreurs les plus courantes rencontrées sur les déclarations OPERAT

    Pour ceux qui n’ont pas pu assister au webinaire, ou ceux qui souhaite revisionner l’intégralité des échanges, nous vous mettons à disposition le replay de l’évènement en remplissant le formulaire ci-dessous :

    Au sommaire :

    • Un fonds pour accélérer la transition écologique dans les territoires,
    • Une entrée en phase opérationnelle,
    • Un rappel des objectifs ambitieux,
    • Une demande de financement,
    • Les modalités de financement,
    • Le fonctionnement de ce fonds, 
    • Un Fonds Vert ambitieux.

    Un fonds pour accélérer la transition écologique dans les territoires

    Le 27 août dernier, un Fonds vert avait été annoncé par la Première Ministre Élisabeth Borne dans le but d’aider les collectivités à accélérer la transition énergétique de leurs territoires.

    Ce Fonds Vert en faveur de la transition énergétique soutient les collectivités en matière de performance environnementale, d’adaptation au changement climatique et les accompagne dans l’amélioration du cadre de vie de la population.

    Il est doté de 2 milliards d’euros de crédits. Déconcentrés aux préfets pour le financement des projets présentés par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics ou privés. Il est effectif depuis le début de l’année 2023.

    Fonds Vert en faveur de la transition énergétique

    Une entrée en phase opérationnelle

    Un circulaire en date du 14 décembre 2022 précise les modalités de déploiement du fonds. Mr Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires à réuni ce lundi 30 janvier 2023, l’ensemble des préfets des régions et des départements afin d’acter le lancement officiel du Fonds Vert nommé : « fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires ».

    Dans le prolongement du plan de relance (DSIL Rénovation Thermique). le Fonds vert vient soutenir l’effort local en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics des collectivités territoriales. Pour atteindre une réduction de plus de 30 % de leurs émissions de gaz à effet de serre avec un objectif moyen de 40 %.

    À savoir :  ce nouveau fonds s’inscrit en tant que fonds complémentaire d’autres dispositifs, tels que les contrats de relance et de transition écologique ou bien le fonds de prévention de risques naturels majeurs

    Un rappel des objectifs

    Le fonds d’accélération, a pour objectif de subventionner des projets d’investissement locaux en matière d’environnement.

    On retrouve alors des objectifs partagés autour de 3 points :

    • Renforcer la performance environnementale, 
    • Adapter les territoires au changement climatique en organisant la prévention des risques naturels. 
    • Améliorer le cadre de vie.

    Le Fonds vert se voit répondre également aux 7 objectifs de l’ambition verte :

    1. Bâtiments tertiaires : aide à la rénovation énergétique des bâtiments publics locaux pour réduire de 40% des émissions de CO2 des bâtiments tertiaires d’ici 2030 ;

    2. Espaces naturels : aide à la gestion des aires naturelles protégées pour 10% des espaces naturels en protection forte ;

    3. Neutralité carbone à horizon 2050 : aide à la création ou au développement des zones à faibles émissions pour réduire nos émissions de GES en 2030 de 55% au niveau européen/1990 ;

    4. Artificialisation des sols : aide au recyclage des friches et aide à la renaturation en ville pour diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols à horizon 2031 ;

    5. Déchets : aide au TRI et à la valorisation des déchets pour réduire à moins de 50% de déchets dangereux non inertes en 2025 et à seulement 10% de déchets ménagers assimilés en décharge en 2030 ;

    6. Prévention des risques : aide à la prévention des risques d’inondation, effondrement glaciaire, cyclonique, incendie de forêt, recul du trait de côte ;

    7. Points noirs de la trame verte et bleue : aide au rétablissement des continuités écologiques pour résorber des points noirs de la trame verte et bleue.

    Une demande de financement

    Tous les dossiers de candidature doivent être déposés sur la plateforme unique de dépôt Démarches simplifiées. Accessible à l’adresse suivante : https://aides-territoires.beta.gouv.fr/aides/3e7d-realiser-la-renovation-energetique-des-batime/

    À savoir : des fiches pratiques sont mises à disposition pour aider les porteurs de projet ou les services instructeurs. On y retrouve les 13 secteurs d’activités éligibles à ce fonds. Elles sont disponibles en ligne pour aider les collectivités à concevoir leurs projets.

    Fonds Vert en faveur de la transition énergétique

    Les modalités de financement

    Les demandes d’aides peuvent être réalisées pour 3 types de finalités :

    1 : Les projets de performance environnementale : pour encourager la rénovation énergétique des bâtiments publics locaux. Mais aussi pour accompagner les villes à réduire leurs consommations d’énergie (rénovation de l’éclairage public), …

    Dans le cadre des projets de rénovation énergétique, l’éligibilité à ce dispositif portera sur :

    • De nombreuses actions dites « à gain rapide » présentant un fort retour sur investissement.
    • Des travaux d’isolation du bâtiment ou de remplacement d’équipement.
    • Des opérations immobilières de réhabilitation lourde combinant plusieurs de ses travaux.

    À noter :
    Pour être éligible en métropole, un projet devra permettre au moins 30% d’économies d’énergie par rapport à la situation d’avant-projet. Pour ainsi comporter une réduction significative des émissions de GES (Gaz à effet de serre). Les constructions de bâtiments neufs ne sont pas éligibles même s’ils répondent à des normes énergiques exigeantes.

    2 : Les projets d’adaptation des territoires au changement climatique : prévenir contre les risques de catastrophes naturelles, renaturation des villes, etc..

    3 : Les projets d’amélioration du cadre de vie (social et sociétale) : réhabilitation des friches pour limiter l’étalement urbain, ramener la nature au sein des villes faciliter la mobilité en construisant des parcs relais, ou en aidant à la mise en place de ZFE (zone à faibles émissions)

    Le fonctionnement de ce fonds 

    Les sommes sont reparties par les préfets de régions entre les départements avec le soutien des préfets des départements, en fonction de critères basés sur la démographie et les besoins propres des territoires. Les préfets des régions et département se voient gérer le fonds de manière déconcentré. Les collectivité dépensent les enveloppes financières, dans le respect d’un cahier des charges.

    Un fonds Vert ambitieux

    Le respect de cette exigence induit donc des besoins massifs pour le parc public, qui va devoir accélérer considérablement sa transition. Avec un patrimoine bâti de plus de 225 000 bâtiments et 280 millions de mètres carrés. Les collectivités disposent de leviers importants pour agir sur la consommation d’énergie du parc tertiaire. 2023 promet d’être riche en projets ambitieux pour placer la transition énergétique au cœur du sujet.

    Tout savoir sur les 10 erreurs les plus souvent rencontrées sur la plateforme OPERAT et comment gagner du temps dans vos déclarations pour vos bâtiments tertiaires.

    La date du 31 décembre 2022 est passée, vous avez déclaré vos consommations d’énergie sur la plateforme OPERAT de l’ADEME pour vos bâtiments. Vous souhaitez maintenant avancer pour atteindre le premier objectif de cette réglementation : – 40% d’ici 2030.

    Que ce soit en tant que bailleurs, ou preneurs à bail, vous avez peut-être rencontré des difficultés pour finaliser votre déclaration ?

    On juge souvent la plateforme OPERAT, complexe d’utilisation. Les données à déclarer sont très nombreuses et cela peut être extrêmement compliqué à mettre en œuvre sans une expertise technique d’autant plus si vous gérez plus d’un bâtiment tertiaire.

    Nos experts Lowit ont recensé pour vous les 10 erreurs à ne pas commettre sur vos déclarations OPERAT. Ils vous prodiguent des conseils afin de gagner du temps et éviter de faire des déclarations erronées.

    Rappel : Toutes les personnes concernées doivent respecter l’obligation légale du renseignement des données de consommation. Cependant, le Ministère explique qu’il fera preuve de tolérance vis-à-vis des contrôles qu’il effectuera concernant les premières déclarations.

    Il est donc encore temps de déclarer vos bâtiments sur la plateforme !

    Livre blanc : les 10 erreurs les plus courantes rencontrées sur les déclarations OPERAT

    Téléchargez notre livre blanc et obtenez des conseils pour optimiser vos déclarations OPERAT.

    Le Décret BACS en 4 points :

    • Qu’est-ce que le Décret Bacs ? 
    • Qui est concerné par ce décret ? 
    • Quels sont les objectifs de ce décret ? 
    • Se mettre en conformité avec le BACS ? 

    Introduction

    L’engagement de la France pour la neutralité carbone en 2050 est renforcé par l’arrivée de nouveaux dispositifs réglementaires. 

    Le décret BACS (Building Automation & Control Systems) s’intitule en français plus exactement « Décret relatif au système d’automatisation et de contrôle des bâtiments non résidentiels et à la régulation automatique de la chaleur ». Passé plus inaperçu que le Dispositif Eco Energie Tertiaire, le décret BACS est un second décret qui pousse davantage vers les solutions GTB.

    Il permet d’atteindre des objectifs de réduction de consommation fixés par le Décret Tertiaire et il s’inscrit comme lui dans une démarche d’amélioration de la performance énergétique du parc tertiaire français. 

    Qu’est-ce que le Décret BACS ? 

    Le décret BACS (Building Automation & Control Systems) a été publié au Journal Officiel le 21 juillet 2020. Ce texte réglementaire impose de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments. Dès la construction pour les bâtiments neufs et d’ici le 1er janvier 2025 pour les bâtiments existants. 

    Il apporte une solution complémentaire au Dispositif Éco Énergie Tertiaire. Avec l’obligation d’installer un « système d’automatisation et de contrôle des bâtiments ». Il participe à l’optimisation des dépenses en énergie (chauffage, ventilation, climatisation) et ainsi favorise la réduction des besoins énergétiques. 

    Une échéance à respecter : 
    Ce décret impose aux acteurs concernés de s’équiper et de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments, dès aujourd’hui et avant le 1er janvier 2025. La mesure sera généralisée à l’ensemble des bâtiments tertiaires à partir de cette date.

    À savoir :
    Les personnes assujettis à l’obligation sont les propriétaires des systèmes de chauffage ou de climatisation. 

    Qui est concerné par le décret BACS ? 

    Le Décret BACS concerne tous les bâtiments tertiaires non résidentiels, neufs ou existants. 
     
    Ces bâtiments doivent disposer d’un système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, et avoir une puissance nominale > à 290Kw. 

    Cette obligation entrera en vigueur un an après la publication du décret pour les bâtiments neufs, et sera effective dès 2027

    Les bâtiments concernés devront alors être équipés d’un système de pilotage des consommations d’énergie, comme ceux déjà assujettis par la première mise en œuvre du Décret BACS.  

    Dans un projet de décret mis en consultation du 21 novembre au 12 décembre. Le Décret BACS devrait s’élargir aux plus petits bâtiments dont la puissance nominale serait > à 70Kw. (Soit entre 700 et 1000 m2). 

    Une exception confirme la règle pour les bâtiments existants : 

    Dans certains cas particuliers, une dérogation peut être octroyée pour les bâtiments existants . Si une étude, apportée par le propriétaire, démontre que l’installation d’un système d’automatisation et de contrôle du bâtiment n’est pas réalisable avec un retour sur investissement inférieur à 6 ans (déduction faite des aides financières), alors une dérogation au décret est accordée. 

    Pour les bâtiments neufs et en construction : le décret se voit aussi applicable à l’ensemble des bâtiments dont le permis de construire a été déposé 1 an après la publication du décret, soit après le 21 juillet 2021.

    À savoir : un bâtiment de plus de 5 000 m2 dispose d’une puissance supérieure à 290 Kw. Cependant, un bâtiment avec une surface bien inférieure peut aussi être concerné par le décret au vu de sa mauvaise performance énergétique.

    Le Décret BACS impacte alors moins de bâtiments que le Décret Tertiaire qui lui concerne 70 % du parc tertiaire. Cependant celui-ci devient complémentaire pour atteindre les objectifs fixés par ce dernier. 

    Quels sont les objectifs de ce décret ? 

    On relève des objectifs biens définis.  Des objectifs précis en 3 points :

    • 1 : Collecter, Suivre et analyser les données de consommation énergétique. 

    • 2 : Ajuster en temps réel la consommation des systèmes techniques en fonction des besoins.
       
    • 3 : Détecter et alerter sur les potentielles dérives de consommation, en amont des défauts de fonctionnement afin d’éviter une surconsommation et des coûts de maintenance supplémentaires. 

    Ces objectifs concernent les équipements liés au chauffage, à la climatisation ainsi qu’à la ventilation (CVC), car ce sont les systèmes les plus énergivores d’un bâtiment. 

    Le Décret BACS a pour but de s’inscrire dans une démarche globale. Il vise à réduire les consommations énergétiques par des moyens de contrôle et d’automatisation précis. Il est complémentaire au Décret Tertiaire, qui impose des résultats. 

    Se mettre en conformité avec ce décret ? 

    Pour se mettre en conformité avec le décret BACS, il est nécessaire de respecter certaines étapes : 

    • S’équiper d’un système de contrôle et de collecte des données de consommations énergétiques de son bâtiment. 

    • Mettre en place un plan d’actions en fonction des données récoltées pour émettre une stratégie d’efficacité énergétique. 

    • Piloter les actions du plan et suivre les résultats. Ceci doit s’accompagner d’un contrat de maintenance et de pilotage des équipements techniques sur site.  

    Ces étapes sont dépendantes les unes des autres, chaque étape est complémentaire pour obtenir de réels résultats. 

    Que ce soit pour le Dispositif Eco Energie Tertiaire (Décret Tertiaire) ou le décret BACS, les équipements et systèmes de régulation et de GTB ainsi que tous les services d’ingénierie associés jouent un rôle fondamental et de plus en plus croissants.

    Le Décret BACS est complémentaire au Dispositif Eco Energie Tertiaire. Il peut également devenir une opportunité dans le cadre de son application, car il vient faciliter l’atteinte des objectifs attendus par le Décret Tertiaire. 

    Le Dispositif Eco Energie Tertiaire oblige les bâtiments tertiaires existants de plus de 1000 m2. Le Décret BACS avec son seuil à 290 kW touche quant à lui tous les bâtiments existants ou neufs de plus de 2000 à 3000 m2. Soit un marché considérable en pleine évolution grâce au développement des solutions numériques et digitales. 


    Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter. 

    Lowit, vous propose sa  solution logicielle pour optimiser l’atteinte des objectifs ambitieux d’économie d’énergie de la réglementation du Décret Tertiaire et des exigences du décret BACS

    Lowit nouvelle start-up à impact.

    Lowit est fière de vous annoncer son référencement au sein du 3e mapping des start-ups à impact pour novembre 2022 !

    Un mapping unique élaboré par France Digitale et Bpifrance Le Hub dans le but de mettre en avant les start-ups offrant des solutions innovantes et technologiques en cohérence avec les 17 objectifs de développement durable énoncés par L’ONU.

    France Digitale et Bpifrance Le Hub présentent une analyse unique de l’écosystème des « start-ups à impact ». Ces « start-ups » et leur écosystème permettent de mettre l’innovation au service de l’homme et de la planète, pour répondre aux défis sociétaux et géopolitiques qui se posent aujourd’hui et dans le futur.

    Lowit s’inscrit sur ce mapping en tant que start-up à impact social et environnemental.

    Lowit une startup à impact

    👉 Pour découvrir l’ensemble du mapping, c’est par ici : 


    👉 Pour retrouver Lowit, c’est par là (n°787) : 

    L’innovation, grandeur nature

    Nous sommes heureux de vous annoncer, notre participation au City by SIMI édition 2022 !

    En 2022 le CITY propose une exposition de solutions innovantes et des échanges avec les responsables des Métropoles et Villes :

    • À l’heure de la transition énergétique.
    • À l’heure de la construction bas carbone.
    • À l’heure de la recherche de plus de mixité dans les fonctions et les usages immobiliers…

    Des thématiques d’actualité pour des solutions innovantes

    Nous vous attendons nombreux le mardi 6 décembre de 14h30 à 15h à l’AGORA 2, pour notre prise de parole au côté de la société IROKO sur la thématique :

    La prise en compte de la transition énergétique comme levier de différenciation : retour d’expérience des SCPI Iroko et Braxton sur l’utilisation de la solution Lowit.

    Avec comme intervenants :

    • Charles DUCLERT, CEO Iroko et Braxton AM
    • Thomas LAGIER, CEO Lowit

    N’hésitez pas à venir nous rendre visite sur notre stand pour parler de votre stratégie d’investissement pour vos bâtiments tertiaires.

    Les informations pratiques :

    L’adresse :
    Palais des Congrès de Paris – Niveau 4
    2 Place de la Porte Maillot – 75017 Paris

    La date :
    6, 7 et 8 décembre 2022

    Prise de parole :
    Mardi 6 décembre de 14h30 à 15h00 à L’AGORA 2

    Le lieu :
    Niveau 4 – Stand A 22

    La ville de Hyères conduit des investissements importants pour réduire de 40 % sa facture énergétique d’ici 2030


    Quatre millions d’euros, c’est le montant de la facture énergétique de la mairie de Hyères pour 2022 !

    Confrontée à un triplement de sa facture en l’espace de deux ans. La commune a décidé de prendre le taureau par les cornes.

    Comme beaucoup de collectivités, la commune varoise fait face au défi de la transition énergétique de son patrimoine public.
    Les mesures de sobriété (comme la diminution des températures dans certains bâtiments) mises en place en 2022 sont efficaces et indispensables, mais ne suffisent pas.

    C’est surtout sur le moyen terme que Jean-Pierre Giran, le maire, souhaite agir !

    13 millions d’euros pour rénover les bâtiments

    En ce sens, la ville de Hyères s’est appuyée sur l’expertise de Lowit pour auditer l’ensemble de ses bâtiments et créer des jumeaux numériques énergétiques.

    À partir de là, les équipes de la ville ont élaboré, testé et optimisé des scénarios de transition énergétique pour le patrimoine de la commune en tenant compte des contraintes et de la vision politique.

    À l’issue de cette phase, un plan d’action pluriannuel chiffré, quantifié et objectivé a permis de prioriser les actions à mettre en œuvre et d’optimiser les investissements à conduire.

    « Une opération qui va durer cinq ou six ans, qui va mobiliser 13 millions d’euros. Nous commencerons l’année prochaine par les écoles, pour 2,5 millions d’euros. »

    « On peut estimer que cela permettra à terme d’économiser 40 à 50 % de l’énergie dépensée dans ces bâtiments. »

    Jean-Pierre Giran, Maire de la ville de Hyères


    Pour cibler au mieux ses besoins, la ville s’est dotée de notre solution Lowit afin de réaliser une stratégie d’investissement intelligente pour les économies d’énergie de ses bâtiments tertiaires.

    La ville de Hyères en quelques chiffres

    • 43 « sites » modélisés dans Lowit, représentant 87 bâtiments
    • Une surface totale de 71 000 m²
    • Une consommation actuelle estimée à 13 100 MWh

    Focus sur le parc assujetti au Décret Tertiaire

    • 24 sites
    • 57 000 m² (soit 80 % du parc total)
    • 11 300 MWh (soit 86 % du parc total)

    Grâce à Lowit, la ville de Hyères peut avoir une vision globale sur l’ensemble de son parc de bâtiments, de connaître et comprendre ses consommations pour ensuite engendrer des actions efficaces avec des investissements qui sont réfléchis et mesurables dans le temps.

    À savoir :

    La dimension de suivi dans le temps du plan d’action et de ses conséquences positives sur la réduction des émissions de GES (Gaz à effet de serre), des consommations énergétiques et de réduction des montants de factures sont indispensable dans le contexte réglementaire et budgétaire actuel.

    Vous souhaitez avoir des informations complémentaires sur notre solution Lowit ?

    Merci de compléter ce formulaire et nous reviendrons vers vous dans les plus brefs délais.

    La genèse

    L’histoire du « Dispositif Eco Energie Tertiaire », de son vrai nom, ne date pas d’hier.
    Cette loi, instaurée depuis le Mandat de Nicolas Sarkozy, sous le nom Lois Grenelle II en 2010, visait la réduction de la consommation d’énergie, la prévention des émissions de gaz à effet de serre et la promotion des énergies renouvelables dans la conception et l’exploitation des bâtiments tertiaires. Un secteur prit pour cible au vu de ces énormes dépenses énergétiques : 44 % des consommations énergétiques française.

    Le Dispositif Eco Énergie Tertiaire fait alors son apparition. Les professionnels disposaient alors de 8 ans à compter du 1 er janvier 2012 pour réduire leurs consommations d’énergie.

    Les bâtiments publics comme privés sont impactés par cette loi. L’Etat avec ses finances publiques limitées à la suite de la crise des Subprimes, se voit dans l’obligation de retarder cette règlementation.

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    Le Dispositif Eco Énergie Tertiaire

    Une évolution au fil du temps 

    En 2015, les finances de la France sont remises de la crise. L’intérêt porté à l’environnement ne fait que de s’accroître, le gouvernement de François Hollande porté par Ségolène Royal au ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Energie voit ses préoccupations changer. C’est alors le lancement de la loi sur la transition écologique.

    Cette loi redonne le cap sur l’optimisation de la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires d’ici 2050 avec plusieurs objectifs ambitieux.

    evolution

    L’arrivée du Décret Tertiaire 

    Avec l’apparition d’un premier décret en 2017 visant à réduire la consommation finale d’énergie de 25 % d’ici 2020. Le tout dans un délai de 5 ans après sa mise en œuvre.

    Ce premier décret connaît des réticences de la part des acteurs concernés et c’est en faisant opposition contre celui-ci qu’il est finalement annulé.

    Cependant, le gouvernement d’Emmanuel Macron souhaite mettre en place une obligation d’économie d’énergie pour les bâtiments tertiaires supplémentaires. Tout cela en parallèle de la loi ELAN visant, à faciliter la conversion de bureaux en logement ou bien encore construire mieux, moins chère pour répondre aux besoins de chacun.

    C’est en 2020 que le Dispositif Eco Énergie Tertiaire ou Décret Tertiaire apparaît officiellement.

    Issu du Décret Tertiaire, il impose aux bâtiments du secteur tertiaire d’une superficie de plus de 1000 m², 3 objectifs de réduction de consommation d’énergie étalés le temps :

    • – 40% de la consommation finale d’énergie d’ici 2030
    • – 50% de la consommation finale d’énergie d’ici 2040
    • – 60% de la consommation finale d’énergie d’ici 2050

    Les entreprises se verront dans l’obligation de renseigner leurs consommations d’énergie sur la plateforme Opérat avec une date limite de saisie au 30 septembre 2022.

    Cependant une tolérance pour cette déclaration est accordée jusqu’au 31 décembre 2022.

    Par de sanctions financières :

    • 1 500 € pour les personnes physiques
    • 7 500 € pour les personnes morales

    Par des sanctions d’affichages :
    Les entités ne respectant pas les objectifs se verront afficher dans une liste rouge.

    En conséquence des différents enjeux sociétaux, règlementaires et économiques.
    Le Dispositif Eco Énergie Tertiaire s’inscrit comme un véritable défi pour le secteur tertiaire français afin de se diriger le plus possible vers la sobriété énergétique.

    Dispositif Eco Énergie Tertiaire

    Un accompagnement financier pour une transition énergétique sur le long terme.

    Samedi 27 août 2022, la première ministre Elisabeth Borne annonce lors d’une interview, la création d’un Fonds Vert afin d’aider les collectivités locales dans leur transition énergétique.

    Cette dernière a déclaré, suite aux événements climatiques de cet été : que la lutte contre le changement climatique et la transition écologique seraient des sujets majeurs pour la nation dans les mois à venir.

    collectivités

    Seul, le Fonds Vert ne suffira pas à franchir ce cap, c’est pourquoi courant automne 2022, la mise en place d’un plan d’actions sur la planification écologique sera associée à ce dernier. Des objectifs ambitieux de réduction des consommations énergétiques sont attendus au niveau national : 40% d’ici 2050 !

    Lutter contre le réchauffement climatique devient primordial. Cette aide de 1,5 Milliard d’euros serait débloquée pour aider les collectivités locales à réduire le Gaz à effet de serre de leurs communes.

    La mise en place de ce dispositif serait alors un moyen de réaliser plusieurs actions en faveur de l’environnement comme la rénovation énergétique des bâtiments (écoles, mairies, gymnases…), de réhabiliter les friches pour limiter l’étalement urbain, ramener la nature au sein des villes, ainsi que faciliter la mobilité en construisant des parcs relais à l’entrée des grandes villes.

    Fonds Verts

    Les projets de réhabilitation ou de rénovation seront alors traités projet par projet en priorisant certaines situations et zones géographiques. Les enjeux sont différents selon les villes et les enveloppes devront être adaptées au cas par cas.

    L’organisation France Urbaine représentant des métropoles, des agglomérations et de grandes villes, jugerait indispensable la construction d’une transition écologique forte dans un but de renforcer la cohésion sociale et diminuer les inégalités. Néanmoins, cette aide financière et les investissements engendrés n’auront que des effets sur le long terme, en dépit des attentes de l’AMF (l’Association des maires de France) sur les hausses actuelles des prix de l’énergie.

    L’Etat mobilise depuis de nombreuses années une partie de l’argent Public pour la transition énergétique des bâtiments et la mobilité. Plus de 50 Milliards d’euros sont investi en moyenne chaque année par les collectivités, néanmoins en ce qui concerne le Fonds Vert, son chiffrage et sa durée concrète n’ont pas été encore évoqués.

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